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Blog régional de l'association Survie (Aude, Gard, Hérault,Lozère,Pyrénées-orientales)

lundi 25 novembre 2013

Contre le sommet de l'Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique: tribunal, rassemblement et pétition

La paix en Afrique ne doit pas se décider à l’Élysée avec des dictateurs !


Survie prépare, avec d'autres associations françaises et de diasporas africaines, des activités contre la tenue du sommet de l’Élysée sur la paix et la sécurité en Afrique, les 6 et 7 décembre, et vous propose de signer en ligne une lettre au Président de la République, pour réclamer avec nous :
- L’annulation de ce sommet
- La fin du soutien diplomatique, économique, militaire, policier et des ventes d’armes aux régimes répressifs
- La suppression des bases militaires françaises en Afrique

Merci d'y participer et de la relayer à travers vos listes de contact, vos sites internets, vos pages facebook, etc, etc.
Le nombre de signataires sera donné lors du grand rassemblement citoyen sur la place de la République à Paris le jeudi 5 décembre à partir de 18h.
Nous souhaitons, pour être entendus, atteindre les 10 000 signatures.
Signer ici
Plus d'infos

Hommages à Thomas Sankara à Montpellier

Thomas Sankara - 26 ans déjà
 
Thomas Sankara incarne encore aujourd’hui un idéal de justice et d'intégrité pour l'Afrique et l'humanité entière. Il a été président du Burkina Faso, de 1983 à 1987.
Il a été assassiné le 15 Octobre 1987
Le Comité Thomas Sankara de Montpellier et Survie Languedoc-Roussillon
vous invitent les
29 et 30 Novembre 2013 à Montpellier
Le 29 Novembre dans le cadre de la Quinzaine des Tiers mondes
Espace Saint Charles de l’UM3
Tram Albert 1°-   Grand bâtiment beige le long du quai
10h Rencontre  avec des étudiants de Paul-Valéry
" Sankara, une révolution qui bouscule la société » avec Bruno Jaffré
Salle Jacques 1° d’Aragon
Tram Rives du Lez 
17h 30 Accueil librairie stands associatifs
Buffet bar jusqu'à 20h
19h Actualité centrafricaine avec l’ACAM  (Association des Centrafricains de Montpellier)
20h  Conférence-Débat  « Thomas Sankara : une vision et une pratique éthique du développement » avec Bruno Jaffré : journaliste, historien et biographe de T. Sankara
Le 30 Novembre inauguration avec la Mairie de l’Allée Thomas-Sankara
Allée Thomas Sankara - Tram Antigone
14h 30 Accueil librairie stands associatifs
15h Inauguration officielle de l’Allée Thomas-Sankara
- Prises de parole de Mariam Sankara (veuve de Thomas Sankara), du comité, de la municipalité
- Extraits de discours de Thomas Sankara
-Interventions  musicales : chorales gospel, …
Pot offert par la municipalité
Pour trouver l’allée Thomas-Sankara :
allée perpendiculaire à l’allée Henri II de Montmorency et au Boulevard d’Antigone, entre la Trésorerie Générale et l’immeuble de Radio France Bleue Hérault.

Comité Thomas Sankara de Montpellier - Survie Languedoc-Roussillon


http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=24585      http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=11727&razSqlClone=1http://www.africavenir.org/fr/archives-news/newsdetails/datum/2012/10/29/neue-publikation-redecouvrir-sankara-martyr-de-la-liberte-sankara-wiederentdecken-maertyre.html

jeudi 21 novembre 2013

Non à une loi de programmation militaire qui consacre l’ingérence, l’opacité et l’impunité

par Survie, 21/11/2013
La loi de programmation militaire pour la période 2014-2019, qui sera étudiée à l’Assemblée Nationale à partir du 26 novembre, réaffirme dangereusement les visées néocoloniales de la politique étrangère française, qui s’exercera prioritairement, selon le Livre Blanc, à l’encontre des pays d’Afrique subsaharienne.
La volonté de Jean Yves Le Drian, le ministre de la Défense, de consolider la présence militaire française dans la région est un retour en arrière extrêmement inquiétant pour la souveraineté des peuples africains concernés. Les déclaration de Jean-Yves Le Drian lors de son audition au Sénat sont édifiante en ce sens : "Ces décisions seront ensuite expliquées aux chefs d’États africains concernés. Le sommet France-Afrique relatif aux questions de sécurité qui se tiendra à la fin de l’année en sera l’épilogue." [1]
De la même façon, le projet d’augmenter les troupes à la disposition du Commandement des Opérations Spéciales de 1000 personnels fait craindre un renforcement de l’opacité entourant les activités des forces armées françaises en Afrique.
De plus, le projet de loi inclut une partie juridique comprenant des évolutions hautement inquiétantes. Ainsi l’article 18 prévoit de donner au parquet le monopole de la mise en action de poursuite pénale à l’encontre des militaires pour des faits commis lors de leur mission en opération extérieure. Cela supprime de fait le droit de constitution de partie civile et réduit dramatiquement les possibilités de porter devant la justice des faits répréhensibles de façon indépendante du pouvoir politique, le parquet lui étant assujetti. [2]
Enfin, on déplorera le manque de volonté politique d’un véritable contrôle des activités des services de renseignement alors même que leurs moyens d’action sont étendus. Le projet de loi prévoit ainsi d’autoriser l’accès à certains fichiers administratifs du ministère de l’Intérieur [3] à l’intégralité des structures de la communauté du renseignement. De plus, la consultation de ces bases de données ne sera plus désormais limitée aux seuls cas de lutte contre le terrorisme mais étendue aux cas d’atteintes potentielles aux intérêts fondamentaux de la Nation. Une notion bien plus vague qui augmente considérablement les possibilités de surveillance des citoyens et réduit par là même leur liberté. [4]
Ainsi, l’association Survie demande :
  • l’abandon du projet de confier au parquet le monopole de la mise en mouvement de l’action publique pour les infractions criminelles commises par des militaires en opération extérieures
  • la mise en place de mécanismes institutionnels permettant un suivi et un contrôle efficace de l’ensemble des activités des services de renseignement
[1] Lire Loi de programmation militaire : quel avenir pour la présence militaire française en Afrique ?, Raphaël Grandvaud, novembre 2013, Billets d’Afrique et d’ailleurs
[2] On notera sur ce point que le Conseil Supérieur de la Fonction Militaire, qui représente le personnel de la communauté militaire, s’est déclaré défavorable à « l’absence de recours pénal après l’éventuelle décision de classement sans suite du procureur de la République ».
[3]
  • le fichier national des immatriculations (FNI) ;
  • le système national de gestion des permis de conduire (SI - FAETON) ;
  • le système de gestion des cartes nationales d’identité (CNI) ;
  • le système de gestion des passeports (TES) ;
  • le système informatisé de gestion des dossiers relatifs aux ressortissants étrangers en France (AGDREF 2
  • le traitement automatisé mentionné aux articles L. 611-3 à L.611-5 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, relatives aux ressortissants étrangers qui, ayant été contrôlés à l’occasion du franchissement de la frontière, ne remplissent pas les conditions d’entrée requises (« fichier des non admis ») ;
  • le système de délivrance des visas des ressortissants étrangers (VISABIO).
[4] P..160 du rapport Sénat

mardi 19 novembre 2013

Montpellier, 28 novembre - Coup de grisou : qui profite des richesses minières ?

https://www.facebook.com/events/402177256552039/

Pour en savoir plus
Film "Zambie? à qui profite le cuivre ?

Programme de la Quinzaine des Tiers Mondes

Publications de Survie http://survie.org/mot/pillages-des-ressources http://survie.org/mot/paradis-fiscaux-et-judiciaires http://survie.org/mot/areva http://survie.org/mot/bollore
Oxfam http://www.oxfamfrance.org/-Qui-sommes-nous- http://www.oxfamfrance.org/-Financement-du-developpement
 Areva au Niger : à qui profite l’uranium ?
Niger : à qui profite l’uranium ; Note d’information Oxfam - ROTAB - Novembre 2013 (PDF - 510.4 ko)
Stop à la pression d'Areva sur le Niger ! Pétition adressée à Luc Oursel, PDG d’Areva et à tous les actionnaires d’Areva : lire et signer ici

Secours Catholique http://www.secours-catholique.org/ http://www.secours-catholique.org/nos-actions/nos-actions-dans-le-monde/
CCFD Terre Solidaire http://ccfd-terresolidaire.org/ http://www.stopparadisfiscaux.fr/ http://ccfd-terresolidaire.org/infos/rse/usine-michelin-en-inde-4390
Global Witness http://www.globalwitness.org/fr
nouvelle législation de l'UE pour mettre fin au commerce des ressources naturelles qui alimente les conflits
http://www.globalwitness.org/fr/library/une-nouvelle-l%C3%A9gislation-de-l%E2%80%99ue-pourrait-contribuer-%C3%A0-mettre-un-terme-au-commerce-des
les Amis de la Terre http://www.amisdelaterre.org/ http://www.amisdelaterre.org/Prix-Pinocchio-Impact-des-mines-d.html
Observatoire des multinationales http://www.multinationales.org/
l'avenir de la filière nucléaire:  http://www.multinationales.org/spip.php?rubrique13

Peuples Solidaires  http://www.peuples-solidaires.org/ http://www.peuples-solidaires.org/ce-que-nous-faisons/nos-campagnes/
Publiez ce que vous payez http://www.publishwhatyoupay.org/fr

mercredi 6 novembre 2013

Pétition de solidarité avec Silvestro Montanaro, pour le maintien de son émission C'era una volta sur RAI 3



"Il était une fois la voix des laissés pour compte...et maintenant il n'y a plus"

La télévision publique italienne RAI vient de décider de supprimer sa meilleure émission de documentaires pour "manque de fonds" mais a trouvé des fonds pour financer un nouveau reality show baptisé "Mission" qui produira de la pornographie humanitaire. Plusieurs pétitions circulent en faveur de l'émission supprimée et de son producteur Silvestro Montanaro, auteur notamment de plusieurs documentaires sur Thomas Sankara et les circonstances de son assassinat. Nous vous proposons de signer cette pétition:

À la présidente de la Rai Anna Maria Tarantola
Au Conseil d'administration de la Rai
À la Commission de vigilance Rai

vigilanzarai@senato.it

ufficiostampa@rai.it

 
La voix des laissés pour compte, le récit de vérités dérangeantes ne doivent pas disparaître de la grille de programmes de la RAI 
Ces jours-ci est en discussion le renouvellement du contrat de service public qui lie l’État Italien au concessionnaire Rai; alors qu’en Italie et ailleurs d'importantes organisations humanitaires dénoncent le silence de l’information télévisée sur les plus grandes crises en cours dans le monde, la Rai supprime d'un coup l’émission C’ERA UNA VOLTA (Il était une fois) et licencie son producteur Silvestro Montanaro. 

Depuis plus de dix ans C’ERA UNA VOLTA était le programme de documentaires et des reportages, à bien des égards unique en son genre dans le panorama de la télévision italienne, qui a su maintenir une fenêtre ouverte sur un espace d’information de qualité sur les pages les plus sombres du processus de la mondialisation, l'état des droits humains dans le monde et toutes sortes de crises et de conflits volontairement ignorés.
Ses nombreuses enquêtes, traduites en plusieurs langues et publiées dans les médias de beaucoup de pays du monde ont été à la base d'importantes campagnes nationales et internationales contre le trafic d'êtres humains, la pédocriminalité, le tourisme sexuel, pour les droits des femmes et des enfants  et pour faire toute la lumière sur des trafics atroces et des crimes internationaux.
C’ERA UNA VOLTA a donné la parole aux laissés pour compte et nous a donné conscience à nous tous.
Silvestro Montanaro
Ce programme, relégué de façon coupable et scandaleuse à la programmation nocturne, a honoré la Rai et ses téléspectateurs, c’est-à-dire un service public, à un coût très bas, qui promouvait la qualité de l’information et qui avait pour mission la croissance de la connaissance critique de notre monde et de ses problèmes, pour une culture de la citoyenneté globale.
Des centaines et des centaines d'écoles, d’universités, d’associations, et pas seulement en Italie, ont fait des documentaires de C’ERA UNA VOLTA une occasion de connaissance et de rencontre. 
Son auteur Silvestro Montanaro, décoré plusieurs fois de médailles de la Présidence de la République, et honoré par le Parlement, a reçu toutes sortes de prix nationaux et internationaux pour ses plus de cinquante, documentaires, un cas unique au monde, et pour d’autres nombreuses opérations dont il a été le protagoniste dans le domaine de l’information. 
En outre, il a représenté plusieurs fois la Rai à l'Assemblée des Nations Unies avec ses interventions filmées.
Silvestro Montanaro a servi la vérité, il a donné voix à ceux qui avaient besoin de paix et de justice et qui pourrissaient silencieusement dans la terreur et dans l'horreur aux quatre coins de la planète, dans les crises et dans les conflits les plus terribles. Il a mis en évidence les vraies racines et les responsabilités dans beaucoup des tragédies, en mettant plusieurs fois sa vie en danger.  
Malgré tout cela, la Rai contraint Silvestro Montanaro à partir et supprime l’émission C’ERA UNA VOLTA.
  • Nous demandons que la Rai revienne sur sa décision, que l’émission C’ERA UNA VOLTA puisse continuer sa mission, et au contraire que la Rai lui donne davantage de ressources parce qu'elle puisse mieux assumer sa fonction. 
  • Nous demandons à la Rai d'honorer le but du service public, sa mission d'utilité publique et faire d’une information critique et globale de qualité une bonne partie de son offre télévisuelle.
Premiers signataires
 Stefano Rodotà (costituzionalista), Gino Strada (fondatore di Emergency), don Luigi Ciotti (presidente e fondatore di Gruppo Abele e Libera), Cecilia Strada (Presidente di Emergency), Fiorella Mannoia (cantante), Maurizio Landini (Segr. Naz. Fiom-Cgil), ARCI, Moni Ovadia (attore), Norma Rangeri (giornalista), Tommaso di Francesco (giornalista), Il Manifesto (quotidiano), SINALTRAINAL (Sindicato Nacional de Trabajadores del Sistema Agroalimentario - Colombia), Sandra Amurri (giornalista), Tonio dell'Olio (Libera International), Odile Sankara (attrice, sorella di Thomas Sankara), don Renato Sacco (coordinatore nazionale di Pax Christi), Michele Placido (attore e regista), Giobbe Covatta (attore), Lina Sastri (attrice), Gianni Minà (giornalista e scrittore), Nigrizia (rivista dei missionari comboniani), Lucio Caracciolo (giornalista, saggista e docente. Direttore di Limes), Cecilia Brighi (Associazione Italia-Birmania), Comitato Sankara XX, Bruno Jaffré (biografo di Thomas Sankara), Marinella Correggia, Aziz Fall (coordinatore CIJS - The international Campaign for Justice for Sankara), Mauro Biani (disegnatore), Vauro Senesi (disegnatore), Marco Scarpati (docente universitario, presidente di ECPAT), Pier Giuseppe Murgia (regista ed autore cinematografico e televisivo), Mosaico di pace (rivista), Maso Notarianni (giornalista), Marco Rovelli (scrittore e musicista), Antonio Lozano (scrittore), Sams'K Le Jah (musicista e cantante burkinabé), Diagne Fodé Roland (Collectif Afrique), AfricAvenir International, Joshua Evangelista (direttore di Frontiere News), Per A Pace (Association Humanitaire Ajaccio - Corse)