survielero

survielero
Blog régional de l'association Survie (Aude, Gard, Hérault,Lozère,Pyrénées-orientales)

jeudi 27 mars 2014

Montpellier, 4 avril: Conférence-débat "Officiers français et génocide tutsi"




Des témoins affirment que l'État français fut complice de ce génocide. L'État français dément.

SURVIE VOUS INVITE À UNE
CONFÉRENCE-DÉBAT AVEC

FRANÇOIS GRANER

"OFFICIERS FRANÇAIS
ET GÉNOCIDE TUTSI"

"Une démarche originale pour comprendre le rôle des officiers français dans le génocide tutsi : partir de leurs propres déclarations."

VENDREDI 4 AVRIL 2014 à 18h30
AU SALON DU BELVÉDÈRE DE MONTPELLIER    
Station Tram Corum
Survie, LDH, Mouvement de la paix, CADTM

mardi 18 mars 2014

Le Sabre et la machette : les officiers français et le génocide des Tutsi au Rwanda

SURVIE soutient la parution du livre de François Graner “Le sabre et la Machette”, sur le rôle des
officiers français dans le génocide tutsi
SURVIE soutient la démarche originale de l’auteur, membre de SURVIE, qui a cherché à comprendre le rôle des officiers français à partir de leurs propres déclarations. La question de la complicité de la France dans le génocide des Tutsi fait depuis 20 ans l’objet de polémiques récurrentes mettant en cause des officiers français. Ces derniers, cherchant à justifier leurs actions, écrivent des livres et multiplient les déclarations publiques. C’est du recoupement de leurs propres déclarations et écrits qu’émergent des informations inédites...
Le sabre et la machette, de François Graner, éditions Tribord. Parution : 20 mars 2014. Commandez-le auprès de notre librairie
François Graner effectue une tournée partout en France auprès du réseau SURVIE. Pour voir la date la plus proche de chez vous, consultez notre AGENDA

dimanche 16 mars 2014

Simbikangwa condamné, le génocide des Tutsi reconnu, le CPCR et Survie restent mobilisés


Communiqué de presse du 15 mars 2014
Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda CPCR
Association SURVIE
Paris, le 14 mars 2014 - A l’issue du verdict du Jury de la Cour d’Assises de Paris, le CPCR et Survie, parties civiles dans le procès du rwandais Pascal Simbikangwa expriment leur satisfaction de voir l’accusé reconnu coupable et condamné à 25 années de réclusion pour des actes commis durant les 3 mois du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994. Nos organisations rappellent que ce procès historique est le premier d’une longue série à venir.
 
A quelques semaines de sa 20 ème commémoration, ce verdict a ouvert une brèche contre l’impunité des auteurs présumés de ce génocide en France résidant en France, après des lenteurs de procédures qui ont vu la France condamnée en 2004 par la Cour Européenne des Droits de l’Homme dans l’affaire Wenceslas Munyeshaka.
Organisé dans de bonnes conditions, après une instruction sérieuse, ce procès, au-delà de ce seul verdict a permis de réaffirmer que le génocide des Tutsi au Rwanda n’était pas contestable. C’est ce qui ressort clairement du prononcé de la feuille de motivation du verdict, exposée par le Président Olivier Leurent.
Le déroulement des audiences avait pourtant été marqué par la répétition par l’accusé et ses défenseurs de discours visant à atténuer la réalité et l’ampleur du génocide des Tutsi, par le biais notamment de la contestation de certains faits, tels que la préméditation et l’organisation soigneuse de ce génocide, ou d’accusations « en miroir ». Une stratégie du déni et du mépris adoptée par la défense jusque dans sa plaidoirie qui a choqué de nombreuses personnes présentes, parties civiles et rescapés en particulier.
L’avocate de la défense a ainsi prononcé des mots particulièrement choquants pour les familles des victimes présentes, insistant sur l’absence des victimes du côté des parties civiles. Alain Gauthier, président du CPCR avait pourtant rappelé à la barre que « la marque du génocide, c’est le silence de nos morts »
La Cour d’Assises de Paris a considéré que « la thèse soutenue par l’accusé d’un mouvement populaire chaotique spontané, incontrôlable, non concerté et inorganisé ne concorde nullement aux constatations réalisées tant par les historiens que par les témoins visuels, journalistes, rescapés et diplomates qui ont tous relaté au contraire la préparation et l’organisation particulièrement efficaces des massacres perpétrés en raison de motifs politiques ou raciaux. Cette thèse du chaos généralisé est également incompatible avec l’ampleur des tueries commises et leur propagation à tout le pays.  »
De même, la Cour s’est dite «  convaincue que le crime de génocide tel que défini par l’article 211-1 du Code Pénal, à savoir l’existence d’atteintes volontaires à la vie ou d’atteintes graves à l’intégrité physique ou psychique, en exécution d’un plan concerté, tendant à la destruction totale ou partielle du groupe ethnique Tutsi a bien été commis au Rwanda entre avril et juillet 1994  ».
La tenue de ce procès 20 ans après les faits, le faible nombre de rescapés, donc de témoins, la prescription des accusations de torture auront été autant d’obstacles pour l’accusation et pour les jurés qui ont cependant, en leur âme et conscience, décidé d’inculper Pascal Simbikangwa de « crime » de génocide, comme réclamé par le Ministère public dans son réquisitoire, et non de simple « complicité » de génocide, pour des faits commis à Kigali.
L’importance du dossier d’accusation constitué lors de l’instruction pour la préparation de ce premier procès d’un présumé génocidaire en France a confirmé la nécessité de voir le Pôle génocide et crimes contre l’humanité du TGI de Paris, créé le 1er janvier 2012 disposer de moyens suffisants, à renforcer dans la perspective des nombreux procès à venir.
Le verdict de ce procès n’est en effet qu’une étape dans la voie de la vérité et de la justice qui vient de s’ouvrir en France. 27 des 33 affaires instruites par le Pôle génocide et crimes contre l’Humanité concernent le Rwanda, dont 7 concernent la complicité présumée de militaires et mercenaires français dans le génocide. L’association Survie, partie civile dans ces 7 dossiers, milite depuis de nombreuses années pour que la responsabilité de dirigeants français, politiques et militaires soit également établie et jugée, ce qui n’ était pas l’objet du procès Simbikangwa.
Les parties civiles de ce procès, qui n’ont pas été épargnées par l’accusé et par sa défense, accusées de disposer de moyens considérables et de manipuler les témoins, ont tenu à montrer dans leurs interventions et plaidoiries que leur présence n’était pas liée à un acharnement contre un homme, mais bien à un combat citoyen contre l’impunité, appelé à se poursuivre. Pour le CPCR, dont l’unique objectif est la poursuite des présumés génocidaires complaisamment accueillis en France, ce verdict est un formidable encouragement à continuer ce combat contre l’impunité, "sans haine ni vengeance", mais avec détermination.

jeudi 6 mars 2014

20 ans d'impunité : La France complice du génocide des Tutsi au Rwanda

Signez et faites signer la pétition
Génocide des Tutsi au Rwanda : levons le secret défense sur le rôle de la France


Survie organise le 25 mars au Palais Bourbon un colloque intitulé « 20 ans après le génocide des Tutsi au Rwanda, la fin de l’impunité ? » dans le cadre de sa campagne d’activités et d’information autour de la commémoration des 20 ans du génocide des Tutsi au Rwanda.
De nombreuses personnalités du monde de la recherche, des journalistes, ainsi que des membres du milieu associatif sont associés à l’organisation de ce colloque qui rassemblera des spécialistes européens du Rwanda et de l’impunité.
Les inscriptions (obligatoires, compte tenu du lieu) sont à prendre auprès de julien.moisan(a)survie.org

https://twitter.com/Survie#Rwanda20ans

« Justice pour Thomas Sankara, Justice pour l’Afrique », la mobilisation doit s’amplifier

Ce 5 mars 2014, la justice a encore repoussé au 2 avril sa décision sur l’identification des corps enterrés à Dagnoen. Jusqu'à quand les juges burkinabè saisis de cette affaire vont-ils tergiverser ? Il s’agit pourtant d’une demande du comité des droits de l’homme de l’ONU datant de 2006, faisant suite aux actions de la CIJS (Campagne internationale justice pour Sankara). Après avoir plusieurs fois débouté la famille sur d’autres procédures concernant l’assassinat de Thomas Sankara, la justice burkinabè cherche-t-elle à gagner du temps, et à persister dans son déni de justice? Mais ces blocages ne seront pas éternels, car le peuple burkinabè a cette fois décidé de se lever pour mettre fin au régime décadent de Blaise Compaoré.
 Forts des 13500 signatures déjà obtenues, du soutien des dizaines d’associations et de partis politiques de par le monde, nous continuons plus que jamais à exiger que justice soit rendue. 
 Présents à Ouagadougou ce triste jour du 15 octobre 1987, des compagnons de Charles Taylor, qui vient d’être condamné à 50 ans de prison par le tribunal spécial sur la Sierra Leone, ont clairement désigné la CIA et la France comme parties prenantes d’un complot à l’origine de l’assassinat du président Thomas Sankara.
 C’est pourquoi, nous demandons :
- aux membres du Congrès américain d’exiger que soient ouvertes, dans leurs pays, les archives de l’époque et qu’une investigation soit menée sur une éventuelle implication de la CIA.
- aux parlementaires français d’accepter la demande d’enquête parlementaire sur l’assassinat de Thomas Sankara, déjà déposée deux fois à l’Assemblée nationale de la République française, le 20 juin 2011 et le 5 octobre 2012. 
 Plusieurs courriers ont été envoyés à François Hollande, Christiane Taubira et Harlem Désir. Ils sont restés sans réponse. C’est indigne d’une démocratie !
 Au Burkina Faso, plusieurs anciens proches de Blaise Compaoré, viennent de rejoindre l’opposition, se répandant en excuses pour leurs erreurs du passé et se déclarant disponibles pour répondre aux convocations de la justice.
 Ces anciens ministres et dirigeants du CDP, le parti du pouvoir, ont soutenu ce régime pendant  27 ans. S’ils veulent regagner la confiance du peuple du Burkina, ces excuses ne pourront suffire. Nous les appelons donc à participer à la recherche de la vérité, en livrant tout ce qu’ils savent sur les martyrs du 15 octobre et plus généralement, sur toutes les victimes du régime du Front Populaire, eux qui ont été proches parmi les proches du président Blaise Compaoré.
 Nous ne voulons plus attendre plus longtemps !
Nous appelons donc de nouveau les citoyens, les partis politiques et les organisations de la société civile  à amplifier la campagne par de nouvelles initiatives publiques.
 Pour qu’enfin la vérité éclate sur l’assassinat de Thomas Sankara, nous appelons de nouveau :
- les journalistes à se lancer dans des investigations ;
- les historiens à engager de nouvelles recherches ;
- les documentaristes à produire de nouveaux films ;
- l’opinion publique à faire monter la pression d’un cran.
 L’heure de la vérité et de la justice approche. Hâtons-la tous ensemble !
 Le réseau international « Justice pour Sankara Justice pour l’Afrique »
 Le 5 mars 2014, à Ouagadougou, Abidjan, Dakar, Paris, New York, Washington, Bamako, Lomé, Nairobi, Berlin, Madrid, Bruxelles, Moscou,Turin, Ajaccio, Toulouse,
 Contact : contactjusticepoursankara at gmail.com