survielero

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Blog régional de l'association Survie (Aude, Gard, Hérault,Lozère,Pyrénées-orientales)

mercredi 21 septembre 2016

Marches nationales pour la Paix du 24 septembre

Le 24 septembre, en Marche pour la Paix !


Pour exprimer notre volonté de vivre en paix dans un monde de Solidarité, de Justice, de Fraternité

marchespourlapaix2016-WolinskiEn marche pour la paix – Stop la guerre – Stop les violences

L’aspiration des peuples à vivre ensemble en paix dans la solidarité, la justice et la fraternité est immense.
Nous sommes persuadés qu’aucune de nos différences de convictions, d’appartenance ou de sensibilités philosophiques, politiques, religieuses, syndicales ou autres ne doit faire obstacle à l’expression de cette aspiration commune.
Nous sommes révoltés face à l’augmentation incessante des dépenses militaires qui sont passées de 1144 milliards de dollars en 2001 à 1773 milliards en 2015 (Sipri en USD taux de change 2014) et favorisent un commerce des armes immoral et dangereux, alors que le budget des Nations Unies pour les opérations de paix est de seulement 8,7 milliards et que la lutte contre le réchauffement climatique nécessite des moyens importants tout comme la réalisation des Objectifs du Développement Durable (ODD).
 MarchepourlaPAIX-17Villes

lundi 5 septembre 2016

Gabun: Frankreich mahnt zur Ruhe nach 50 Jahren Unterstützung des Bongoregimes

Pressemitteilung von Survie, 1-9-2016   
Die gabunische Präsidentschaftswahl fand am Samstag, den 27. August, statt. Während es so aussah, als hätte Ali Bongo die Wahl verloren, so hat er nach der Bekanntmachung der Wahlergebnisse von Seiten der Opposition, wie schon im Jahre 2009 entschieden, sich mit Gewalt durchzusetzen. Seit Mittwochabend wurden verschiedene Veranstaltungen von den militärischen und polizeilichen Streitkräften mit Gewalt niedergeschlagen. Auch wenn man im Moment nicht in der Lage ist, die Anzahl der Toten zu ermitteln, wegen der Bewegungseinschränkungen einher mit der Unterbrechung der Internetverbindung ist es auf jeden Fall klar, dass Ali Bongo sich keinesfalls darauf beschränkt, Tränengas einzusetzen. Er lässt vielmehr mit scharfer Munition und auch mit schweren Waffen und von den Helikoptern aus auf seine Bevölkerung schießen. 

Gabón: Francia llama a la calma tras 50 años de apoyo al régimen de Bongo

Comunicado de Survie, 1/9/2016
 Las elecciones presidenciales en Gabón tuvieron lugar el sábado 27 de agosto. Ali Bongo, que parece haber perdido los comicios según los resultados comunicados por la oposición a la salida de las urnas, ha decidido, al igual que en 2009, imponerse por la fuerza. Desde el miércoles por la tarde, fuerzas militares y policiales han reprimido violentamente diferentes manifestaciones. Aunque por el momento es imposible determinar el número de muertos debido a restricciones en los desplazamientos y el corte de internet, es un hecho que Ali Bongo no se ha limitado a los gases lacrimógenos sino que también ha ordenado que se dispare a la población con munición real y con armas pesadas desde helicópteros.

Gabon: France calls for calm after 50 years of support to the Bongo regime

Press release by Survie, 1/9/2016
Voting for the presidential election in Gabon took place on Saturday 27th August. While Ali Bongo seems to have lost the election, according to results produced by the opposition at the exit polls, he decided, as in 2009, to impose himself by force. Since Wednesday evening, various events were violently suppressed by military and police forces. If the death toll is impossible to determine at this time because of movement restrictions coupled with Internet blackouts, it turns out that Ali Bongo doesn't just use to tear gas but orders to use live ammunition as well as heavy weaponry, shooting from helicopters.
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Gabon: la Francia lancia un appello alla calma dopo mezzo secolo di sostegno al regime Bongo

Comunicato di Survie, 1/9/2016
Il voto per l’elezione presidenziale in Gabon ha avuto luogo questo sabato, 27 agosto. Mentre sembrava che Ali Bongo avesse perso le elezioni, dopo i risultati prodotti dall’opposizione all’uscita dalle urne, come nel 2009 ha deciso di imporsi con la forza. Da mercoledì sera, diverse manifestazioni sono state represse con violenza dalle forze militari e di polizia. Anche se per il momento non si riesce a stabilire il numero di morti, viste le restrizioni di movimento e l’interruzione del collegamento internet, si è comunque accertato che Ali Bongo non si limita affatto ai gas lacrimogeni, ma fa sparare sulla sua popolazione con proiettili veri e anche con armi pesanti e dagli elicotteri. 
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jeudi 1 septembre 2016

Gabon : la France appelle au calme après 50 ans de soutien au régime Bongo

par Survie, 1/9/2016
Le vote pour l’élection présidentielle au Gabon a eu lieu ce samedi 27 août. Alors qu’Ali Bongo semble avoir perdu l’élection, d’après les résultats produits par l’opposition à la sortie des urnes, il a décidé, comme en 2009, de s’imposer par la force. Depuis mercredi soir, différentes manifestations sont violemment réprimées par les forces militaires et policières. Si le nombre de morts est impossible à déterminer pour l’instant du fait des restrictions de déplacement couplées à la coupure d’internet, il est avéré qu’Ali Bongo ne se limite pas aux gaz lacrymogènes mais fait bien tirer sur sa population à balles réelles, ainsi qu’à l’arme lourde et depuis des hélicoptères.

Le gouvernement français appelle aujourd’hui à la fin des violences, ainsi qu’à la publication des résultats bureau par bureau, adoptant une posture de soutien à la démocratie. Survie rappelle que la France n’a pourtant fait que soutenir, depuis 50 ans et jusqu’à aujourd’hui, le régime du clan Bongo. En 2009 déjà, Ali Bongo n’aurait jamais pu réussir son passage en force sans l’intervention zélée de différents acteurs français [1]. La France a continué à soutenir le régime, lui octroyant de nombreuses marques de reconnaissance diplomatique (réceptions à l’Élysée, déplacements de ministres français). Ce soutien s’exerce notamment via la coopération militaire et sécuritaire auprès de l’armée et la police gabonaise, celles-là même qui tuent actuellement les civils gabonais. En 2014, le gouvernement français se vantait d’avoir formé prêt de 4000 militaires gabonais, qui utilisent notamment du matériel français.
Encore aujourd’hui, de nombreux coopérants français sont présents au sein des forces de sécurité gabonaises, notamment auprès de la garde présidentielle, clé de voute du système sécuritaire du clan au pouvoir. Le commandant en chef de la police nationale gabonaise, Jean-Thierry Oye Zue a annoncé ce matin à l‘AFP que plus de 200 personnes ont été arrêtées depuis hier soir. Ce commandant est, par exemple, encore aujourd’hui, assisté par un conseiller spécial qui se trouve être un commandant de police français, Christophe Blu. De plus, d’après certains témoignages, l’armée gabonaise utiliserait des armes françaises, notamment des fusils d’assauts de type Famas, pour tirer actuellement sur les civils gabonais.
Comme le soulignait Survie dans son rapport "Elections en Françafrique", publié en avril 2016, ce soutien français s’est maintenu alors même que de nombreux éléments indiquaient une reprise en main sécuritaire du régime depuis plusieurs années (recrutements dans la police et l’armée sur une base "ethnique", achatS d’armes, etc.), qui s’est accentuée à l’approche du scrutin présidentiel.
Survie, ces dernières semaines, a par ailleurs plusieurs fois interpellé le gouvernement sur l’augmentation de la répression des militants d’opposition par le régime, ainsi que sur de nombreux cas d’arrestations arbitraires [2], et prévenu contre le risque qu’Ali Bongo tente de nouveau un passage en force pour cette nouvelle élection. La France n’a jamais condamné ces répressions, ni suspendu sa coopération militaire et sécuritaire comme nous l’avions demandé à de nombreuses reprises.
« Partenaire inconditionnel du régime Bongo depuis 50 ans, la diplomatie française, qui s’est illustrée par son silence dans d’autre scrutins de reconduction de régimes dictatoriaux ces derniers mois (Djibouti, Congo, Tchad) peut difficilement apparaitre à la fois comme un avocat du vice et de la vertu » a déclaré Thomas Bart, porte-parole de Survie. « Les gesticulations diplomatiques actuelles demeureront des postures opportunistes tant que le gouvernement français n’annoncera pas l’arrêt de sa coopération militaire et policière, ce qu’il aurait dû faire depuis bien longtemps ».
Notes
[1] voir notamment le rapport de Survie," Élections en Françafrique. Congo, Djibouti, Tchad, Gabon." p.50 avril 2016.
[2] Voir notamment nos deux lettres ouvertes, la première adressée à F. Hollande et publiée le 22 juillet : "Coopération sécuritaire française et répressions au Gabon " et la seconde le 13 août,"Gabon : Lettre ouverte à Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères. Coopération militaire et sécuritaire avec le Gabon" accessible sur notre site www.survie.org