Communiqué commun de Survie et de l’ACAT France, 26/2/2016
Depuis le début de l’année 2016, de
nombreuses manifestations ont été réprimées par les forces de défense et
de sécurité tchadiennes avec un usage excessif et disproportionné de la
force et ce dans le silence le plus assourdissant de la communauté
internationale, et notamment celui de la France, partenaire privilégié
du Tchad. Selon l’ACAT et Survie, la France doit sortir de son silence
et condamner la répression en cours.
Ces derniers jours, le comportement des forces de défense et de sécurité tchadiennes a particulièrement été violent dans la gestion des manifestations qui ont eu lieu à N’Djamena, Moundou, Massaguet, Faya-Largeau, où de nombreux jeunes sont descendus dans les rues pour demander justice dans l’affaire « Zouhoura » [1] et la fin de l’impunité dont bénéficient les proches de dignitaires.
Les 15 février et le 22 février, les forces de l’ordre ont tué par balles deux jeunes hommes et blessé cinq autres, à N’Djamena et Faya-Largeau.
Ces derniers jours, le comportement des forces de défense et de sécurité tchadiennes a particulièrement été violent dans la gestion des manifestations qui ont eu lieu à N’Djamena, Moundou, Massaguet, Faya-Largeau, où de nombreux jeunes sont descendus dans les rues pour demander justice dans l’affaire « Zouhoura » [1] et la fin de l’impunité dont bénéficient les proches de dignitaires.

Les 15 février et le 22 février, les forces de l’ordre ont tué par balles deux jeunes hommes et blessé cinq autres, à N’Djamena et Faya-Largeau.