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Blog régional de l'association Survie (Aude, Gard, Hérault,Lozère,Pyrénées-orientales)

mercredi 6 novembre 2013

Pétition de solidarité avec Silvestro Montanaro, pour le maintien de son émission C'era una volta sur RAI 3



"Il était une fois la voix des laissés pour compte...et maintenant il n'y a plus"

La télévision publique italienne RAI vient de décider de supprimer sa meilleure émission de documentaires pour "manque de fonds" mais a trouvé des fonds pour financer un nouveau reality show baptisé "Mission" qui produira de la pornographie humanitaire. Plusieurs pétitions circulent en faveur de l'émission supprimée et de son producteur Silvestro Montanaro, auteur notamment de plusieurs documentaires sur Thomas Sankara et les circonstances de son assassinat. Nous vous proposons de signer cette pétition:

À la présidente de la Rai Anna Maria Tarantola
Au Conseil d'administration de la Rai
À la Commission de vigilance Rai

vigilanzarai@senato.it

ufficiostampa@rai.it

 
La voix des laissés pour compte, le récit de vérités dérangeantes ne doivent pas disparaître de la grille de programmes de la RAI 
Ces jours-ci est en discussion le renouvellement du contrat de service public qui lie l’État Italien au concessionnaire Rai; alors qu’en Italie et ailleurs d'importantes organisations humanitaires dénoncent le silence de l’information télévisée sur les plus grandes crises en cours dans le monde, la Rai supprime d'un coup l’émission C’ERA UNA VOLTA (Il était une fois) et licencie son producteur Silvestro Montanaro. 

Depuis plus de dix ans C’ERA UNA VOLTA était le programme de documentaires et des reportages, à bien des égards unique en son genre dans le panorama de la télévision italienne, qui a su maintenir une fenêtre ouverte sur un espace d’information de qualité sur les pages les plus sombres du processus de la mondialisation, l'état des droits humains dans le monde et toutes sortes de crises et de conflits volontairement ignorés.
Ses nombreuses enquêtes, traduites en plusieurs langues et publiées dans les médias de beaucoup de pays du monde ont été à la base d'importantes campagnes nationales et internationales contre le trafic d'êtres humains, la pédocriminalité, le tourisme sexuel, pour les droits des femmes et des enfants  et pour faire toute la lumière sur des trafics atroces et des crimes internationaux.
C’ERA UNA VOLTA a donné la parole aux laissés pour compte et nous a donné conscience à nous tous.
Silvestro Montanaro
Ce programme, relégué de façon coupable et scandaleuse à la programmation nocturne, a honoré la Rai et ses téléspectateurs, c’est-à-dire un service public, à un coût très bas, qui promouvait la qualité de l’information et qui avait pour mission la croissance de la connaissance critique de notre monde et de ses problèmes, pour une culture de la citoyenneté globale.
Des centaines et des centaines d'écoles, d’universités, d’associations, et pas seulement en Italie, ont fait des documentaires de C’ERA UNA VOLTA une occasion de connaissance et de rencontre. 
Son auteur Silvestro Montanaro, décoré plusieurs fois de médailles de la Présidence de la République, et honoré par le Parlement, a reçu toutes sortes de prix nationaux et internationaux pour ses plus de cinquante, documentaires, un cas unique au monde, et pour d’autres nombreuses opérations dont il a été le protagoniste dans le domaine de l’information. 
En outre, il a représenté plusieurs fois la Rai à l'Assemblée des Nations Unies avec ses interventions filmées.
Silvestro Montanaro a servi la vérité, il a donné voix à ceux qui avaient besoin de paix et de justice et qui pourrissaient silencieusement dans la terreur et dans l'horreur aux quatre coins de la planète, dans les crises et dans les conflits les plus terribles. Il a mis en évidence les vraies racines et les responsabilités dans beaucoup des tragédies, en mettant plusieurs fois sa vie en danger.  
Malgré tout cela, la Rai contraint Silvestro Montanaro à partir et supprime l’émission C’ERA UNA VOLTA.
  • Nous demandons que la Rai revienne sur sa décision, que l’émission C’ERA UNA VOLTA puisse continuer sa mission, et au contraire que la Rai lui donne davantage de ressources parce qu'elle puisse mieux assumer sa fonction. 
  • Nous demandons à la Rai d'honorer le but du service public, sa mission d'utilité publique et faire d’une information critique et globale de qualité une bonne partie de son offre télévisuelle.
Premiers signataires
 Stefano Rodotà (costituzionalista), Gino Strada (fondatore di Emergency), don Luigi Ciotti (presidente e fondatore di Gruppo Abele e Libera), Cecilia Strada (Presidente di Emergency), Fiorella Mannoia (cantante), Maurizio Landini (Segr. Naz. Fiom-Cgil), ARCI, Moni Ovadia (attore), Norma Rangeri (giornalista), Tommaso di Francesco (giornalista), Il Manifesto (quotidiano), SINALTRAINAL (Sindicato Nacional de Trabajadores del Sistema Agroalimentario - Colombia), Sandra Amurri (giornalista), Tonio dell'Olio (Libera International), Odile Sankara (attrice, sorella di Thomas Sankara), don Renato Sacco (coordinatore nazionale di Pax Christi), Michele Placido (attore e regista), Giobbe Covatta (attore), Lina Sastri (attrice), Gianni Minà (giornalista e scrittore), Nigrizia (rivista dei missionari comboniani), Lucio Caracciolo (giornalista, saggista e docente. Direttore di Limes), Cecilia Brighi (Associazione Italia-Birmania), Comitato Sankara XX, Bruno Jaffré (biografo di Thomas Sankara), Marinella Correggia, Aziz Fall (coordinatore CIJS - The international Campaign for Justice for Sankara), Mauro Biani (disegnatore), Vauro Senesi (disegnatore), Marco Scarpati (docente universitario, presidente di ECPAT), Pier Giuseppe Murgia (regista ed autore cinematografico e televisivo), Mosaico di pace (rivista), Maso Notarianni (giornalista), Marco Rovelli (scrittore e musicista), Antonio Lozano (scrittore), Sams'K Le Jah (musicista e cantante burkinabé), Diagne Fodé Roland (Collectif Afrique), AfricAvenir International, Joshua Evangelista (direttore di Frontiere News), Per A Pace (Association Humanitaire Ajaccio - Corse)

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