Le 2 novembre 2014, à Ouagadougou, Abidjan, Berlin, Dublin,
Dakar, Londres, Paris, Rennes, Montpellier, New York, Washington,
Bamako, Lomé, Nairobi, Madrid, Bruxelles, Turin, Ajaccio, Toulouse,
Liège, Munich, Kinshasa
Traductions disponibles :
L’insurrection
populaire au Burkina Faso a balayé le régime décadent de Blaise
Compaoré. Ces jours du 30 et 31 octobre 2014 sont entrés dans
l’histoire d’un peuple brave, un peuple mûr, un peuple digne, et
au-delà de ça dans l’histoire de l’Afrique et du monde entier. 27 ans de
règne de ce mégalomane sanguinaire, ça suffit !
Photo Mikaël Doulson Alberca |
Dans ces moments décisifs, toutes les forces vives de Burkina Faso
se sont unies, pour mettre fin à ce régime corrompu qui a trop
longtemps bénéficié du soutien de la communauté internationale, alors
qu’il maintenait son peuple dans la misère.
Jusqu’au dernier moment alors que Blaise Compaoré a conduit son
pays dans le chaos, certains de ces soutiens ont suggéré que ce soit
lui qui gère la transition.
Après cette première victoire, il convient sans tarder que les
militaires, les organisations de la société civile et les partis
politiques de l’ancienne opposition se concertent rapidement, pour une
transition apaisée. Le peuple ayant assuré la victoire, il convient de
mettre en place rapidement une politique qui s’attaque en priorité à la
misère et réponde pleinement aux aspirations populaires.
Le réseau international « Justice pour Thomas Sankara, Justice pour
l’Afrique » s’incline devant le merveilleux peuple burkinabè,
particulièrement la jeunesse, qui a marché au-devant des forces de
sécurité les mains nues. Plusieurs dizaines de personnes ont sacrifié
leur vie ! Qu’ils reposent en paix et qu’ils restent dans notre mémoire
comme des héros !
Il les remercie d’avoir mis fin à cette hypocrisie de la communauté
internationale qui consacrait Blaise Compaoré comme un « homme de
paix », lui qui était impliqué dans toutes les guerres qui ont embrasé
la région, entrainant des centaines de milliers de victimes. Toutes les
forces progressistes en Afrique et dans le monde entier doivent
aujourd’hui soutenir concrètement la révolution du Burkina Faso et
organiser la solidarité concrète.
Photo Mikaël Doulson Alberca |
Il ne peut y avoir de démocratie dans l’impunité. La campagne
« Justice pour Thomas Sankara, Justice pour l’Afrique », forte des
14.000 signatures déjà obtenues (http://www.thomassankara.net/spip.php?article866)
et du soutien des dizaines d’associations et de partis politiques de
par le monde, doit s’amplifier car Blaise Compaoré bénéficie de soutiens
puissants que nous dénoncerons sans relâche. Nous devons plus que
jamais exiger que justice soit rendue. L’heure de la vérité et de la
justice approche. Hâtons-la tous ensemble !
Gloire au peuple burkinabè ! Justice pour Thomas Sankara et ses
camarades assassinés le 15 octobre 1987, justice pour toutes les
victimes des assassinats et crimes économiques !
Le réseau international « Justice pour Sankara Justice pour l’Afrique »
Contact : contactjusticepoursankara at gmail.com
tel 00 33 6 85 03 88 6500 33 6 85 03 88 65
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