par 12 décembre 2011
, Le mouvement citoyen “Y'en a marre” est né le 18 janvier 2011 à l’initiative de jeunes rappeurs et journalistes sénégalais lassé d’un Sénégal mis en coupe réglée par la famille Wade et plus une classe politique loin des préoccupations quotidienne. Le témoignage de Fadel Barro un des initiateurs mouvement Y'en a marre.
Quels sont les objectifs du mouvement et comment est-il organisé ?
“ Y'en a marre ” cherche à amener les autorités à prendre en compte les préoccupations des Sénégalais. Face aux coupures d’électricité, les jeunes ont estimé qu’il fallait faire quelque chose pour faire bouger les choses dans un pays profondément marqué par le fatalisme et le fait religieux. L’objectif principal de “ Y'en a marre ”, est d’arriver à créer une opinion publique forte, avoir une masse critique de Sénégalais capable de se dresser en rempart contre l’élite politique peu soucieuse des intérêts de la population. Le but étant d’arriver à faire participer le maximum de jeune dans le jeu démocratique et les intéresser dans la conduite du pays. Tout cela est conduit par un noyau dur qui fonctionnant comme un bureau exécutif composé des membres fondateurs. Autour de ce noyau dur, il y a les Esprits qui sont les antennes dans les localités du pays. Le Noyau dur détermine les grandes orientations et les Esprits se spécialisent dans les problèmes locaux et s’engagent à la recherche de solution.
Comment est-il perçu par la population ?
Le mouvement a un écho favorable chez les populations. Ils répondent massivement aux appels du mouvement et on enregistre une forte adhésion des jeunes. Au fond, au Sénégal comme en France, nous combattons la même forme d’injustice sociale, les mêmes affres du libéralisme sauvage. Tous les moyens sont bons pour gagner ensemble le combat. Notre conviction est que l’heure n’est plus où les gens du nord aident ceux du sud pour faire face à leur problème. Mais, c’est ensemble que nous devons battre avec des plans d’action communs pour arrêter les fossoyeurs et les mafieux où qu’ils soient. Les problèmes peuvent être différents d’un pays à l’autre, mais nous vivons dans un même monde injuste et de plus en plus déshumanisé à cause du pouvoir de l’argent et de la frénésie du profit.
Et par le pouvoir ?
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