par ,
8 avril 2014
Lors de la Conférence « Ensemble pour le Renouveau du
Mali », réunie à Bruxelles le 15 mai 2013, la France s’était engagée
officiellement à aider le Mali à relancer son économie et favoriser
l’emploi des jeunes. Or, la réalité est bien différente. Le gouvernement
français sert, avant tout, les intérêts privés des multinationales
françaises. La diplomatie française a, en effet, obtenu
la signature de cinq contrats au profit des entreprises privées
françaises opérant au Mali dans le cadre de la Mission des Nations Unies
(MINUSMA).
Dans une brève datée du 13 mars 2014, le Ministère français des
affaires étrangères déclarait sur son site France-Diplomatie : « Le
secrétariat des Nations unies a attribué hier cinq contrats de gré à gré
à des entreprises françaises, afin de construire dans le nord du Mali
des infrastructures au profit de la mission des Nations unies (MINUSMA).
Le montant total de ces contrats s’élève à 34,7 millions d’euros. Ce
succès remporté par nos entreprises et l’opérateur public du ministère
des Affaires étrangères, France Expertise Internationale, s’inscrit dans
le cadre de nos efforts en matière de diplomatie économique et des
partenariats entre entreprises et pouvoirs publics. Dans le cadre de
cette procédure, les Nations unies négocient exclusivement avec les
États, qui ensuite peuvent recourir à des prestataires privés. C’est la
première fois qu’une telle procédure est mise en œuvre par la France. »
Selon le quotidien français, Les Echos (13 mars 2014), « d’autres contrats pourraient suivre dans la logistique, l’approvisionnement en nourriture, l’alimentaire ou encore dans les carburants » car « la France cherche en toile de fond à optimiser "le taux de retour", explique le Quai d’Orsay. Elle veut retrouver, en contrats, les montants versés au titre de la contribution multilatérale » (contribution qui s’élève à 48 millions de dollars sur un budget annuel onusien de 260 millions). Un nouvel exemple de « l’aide » française, conçue comme une subvention déguisée à ses entreprises.
Le réseau international CADTM et Survie dénoncent les politiques néolibérales de la diplomatie française qui permettent à la France d’obtenir une contrepartie pour son effort militaire au Mali, via ces contrats conclus le 12 mars 2014, dans le seul intérêt du capital français.
Ces contrats prouvent une fois de plus que l’aide promise au Mali, en mai 2013, par les « donateurs », dont la France, est une imposture.
Rappelons, par ailleurs, que pas moins de 36% de l’ « aide » promise par la France est en réalité composée de prêts qui maintiennent le peuple malien dans le piège de la dette.
Le réseau CADTM et Survie exigent l’annulation de toutes les dettes illégitimes du Mali à l’égard de la France, mais aussi envers d’autres créanciers comme la Banque mondiale et le FMI qui utilisent l’arme de la dette pour imposer leurs politiques néolibérales.
A cette fin, le CADTM et Survie apportent leur soutien à la démarche d’audit citoyen de la dette, initiée par la CAD Mali, coalition représentant 103 organisations de la société civile malienne.
Contacts presse :
Françoise Wasservogel (CADTM France) : +33 6 03 70 75 24
Ophélie Latil (Survie) : +33 1 44 61 03 25
Issa KAMISSOKO : Secrétaire Général de la Coalition des Alternatives
Africaines Dette et Développement (CAD-Mali), Tél : (00223) 66 72 85 39,
adresse mail : isskam@yahoo.fr
Selon le quotidien français, Les Echos (13 mars 2014), « d’autres contrats pourraient suivre dans la logistique, l’approvisionnement en nourriture, l’alimentaire ou encore dans les carburants » car « la France cherche en toile de fond à optimiser "le taux de retour", explique le Quai d’Orsay. Elle veut retrouver, en contrats, les montants versés au titre de la contribution multilatérale » (contribution qui s’élève à 48 millions de dollars sur un budget annuel onusien de 260 millions). Un nouvel exemple de « l’aide » française, conçue comme une subvention déguisée à ses entreprises.
Le réseau international CADTM et Survie dénoncent les politiques néolibérales de la diplomatie française qui permettent à la France d’obtenir une contrepartie pour son effort militaire au Mali, via ces contrats conclus le 12 mars 2014, dans le seul intérêt du capital français.
Ces contrats prouvent une fois de plus que l’aide promise au Mali, en mai 2013, par les « donateurs », dont la France, est une imposture.
Rappelons, par ailleurs, que pas moins de 36% de l’ « aide » promise par la France est en réalité composée de prêts qui maintiennent le peuple malien dans le piège de la dette.
Le réseau CADTM et Survie exigent l’annulation de toutes les dettes illégitimes du Mali à l’égard de la France, mais aussi envers d’autres créanciers comme la Banque mondiale et le FMI qui utilisent l’arme de la dette pour imposer leurs politiques néolibérales.
A cette fin, le CADTM et Survie apportent leur soutien à la démarche d’audit citoyen de la dette, initiée par la CAD Mali, coalition représentant 103 organisations de la société civile malienne.
Contacts presse :
Françoise Wasservogel (CADTM France) : +33 6 03 70 75 24
Ophélie Latil (Survie) : +33 1 44 61 03 25
Issa KAMISSOKO : Secrétaire Général de la Coalition des Alternatives
Africaines Dette et Développement (CAD-Mali), Tél : (00223) 66 72 85 39,
adresse mail : isskam@yahoo.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire