COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU 24 MARS 2009
Suite à la conférence de presse du 23 mars à Paris
Suite à la conférence de presse du 23 mars à Paris
CAAC - Survie - MRAP
L’archipel des Comores, ancienne colonie française, constitué de quatre îles, Mayotte/Maoré, Anjouan, Grande Comore et Mohéli, est devenu un indépendant le 6 juillet 1975.
C’est au travers du journal de 20h que les Français apprendront sans doute que la France compte désormais un 101ème département, suite à un référendum à Mayotte/Maoré, sans aucune consultation ni débat préalable en France, et ce, en violation de 20 résolutions de l’ONU. Le gouvernement français persiste à remettre en cause l’intégrité territoriale d’un état indépendant.
La délégation du PCF, dont faisait partie la sénatrice Eliane Assassi, qui s’est rendue la semaine passée dans l’Archipel des Comores, a confirmé que seuls les partisans de «Mayotte département» ont la possibilité d’exprimer leur point de vue.
En Guadeloupe, en Martinique et à la Réunion, les travailleurs ont mené une longue lutte pour faire reconnaître leurs droits de citoyens. Le statut proposé par la départementalisation de Mayotte / Maoré ne fera des Mahorais que des citoyens de seconde zone, comme le montre l’exemple du mini-SMIC.
Les conditions de vie à Mayotte gagneraient pourtant à voir progresser les droits humains qui sont quotidiennement bafoués :
- Centre de Rétention Administrative indigne de la République Française,
- Expulsions illégales de Comoriens, chez eux à Mayotte en vertu du droit international,
- Plus de 6000 morts noyés victimes du « visa Balladur – Pasqua », dans ce qui est appelé le « plus grand cimetière marin » du monde,
- Risque à terme d’un foyer de tension en raison d’une xénophobie exacerbée.
Nous, signataires de ce texte, appelons :
- à l’annulation du référendum déjà considéré comme nul et non avenu par les instances internationales,
- à un règlement du contentieux entre les autorités françaises et comoriennes sous arbitrage international.- à la suppression du visa « visa Balladur – Pasqua » et à l’arrêt des expulsions, pour restaurer la libre circulation des Comoriens dans l’ensemble de l’archipel.
Depuis 1975, la partie indépendante de l’archipel est victime de manœuvres de déstabilisation qui ont généré la pauvreté. La solution ne peut être dans ce référendum mais doit être dans une logique de développement endogène de l’archipel, permettant une amélioration du niveau de vie de tous.
Les signataires
CAAC (Collectif des Associations et Amis des Comores), 06-99-93-10-20, www.sos-comores.org
SURVIE : contact@survie.org, 01-44-61-03-25, http://www.survie.org
MRAP : accueil@mrap.fr, 01-53-38-99-99, http://www.mrap.fr.
L’archipel des Comores, ancienne colonie française, constitué de quatre îles, Mayotte/Maoré, Anjouan, Grande Comore et Mohéli, est devenu un indépendant le 6 juillet 1975.
C’est au travers du journal de 20h que les Français apprendront sans doute que la France compte désormais un 101ème département, suite à un référendum à Mayotte/Maoré, sans aucune consultation ni débat préalable en France, et ce, en violation de 20 résolutions de l’ONU. Le gouvernement français persiste à remettre en cause l’intégrité territoriale d’un état indépendant.
La délégation du PCF, dont faisait partie la sénatrice Eliane Assassi, qui s’est rendue la semaine passée dans l’Archipel des Comores, a confirmé que seuls les partisans de «Mayotte département» ont la possibilité d’exprimer leur point de vue.
En Guadeloupe, en Martinique et à la Réunion, les travailleurs ont mené une longue lutte pour faire reconnaître leurs droits de citoyens. Le statut proposé par la départementalisation de Mayotte / Maoré ne fera des Mahorais que des citoyens de seconde zone, comme le montre l’exemple du mini-SMIC.
Les conditions de vie à Mayotte gagneraient pourtant à voir progresser les droits humains qui sont quotidiennement bafoués :
- Centre de Rétention Administrative indigne de la République Française,
- Expulsions illégales de Comoriens, chez eux à Mayotte en vertu du droit international,
- Plus de 6000 morts noyés victimes du « visa Balladur – Pasqua », dans ce qui est appelé le « plus grand cimetière marin » du monde,
- Risque à terme d’un foyer de tension en raison d’une xénophobie exacerbée.
Nous, signataires de ce texte, appelons :
- à l’annulation du référendum déjà considéré comme nul et non avenu par les instances internationales,
- à un règlement du contentieux entre les autorités françaises et comoriennes sous arbitrage international.- à la suppression du visa « visa Balladur – Pasqua » et à l’arrêt des expulsions, pour restaurer la libre circulation des Comoriens dans l’ensemble de l’archipel.
Depuis 1975, la partie indépendante de l’archipel est victime de manœuvres de déstabilisation qui ont généré la pauvreté. La solution ne peut être dans ce référendum mais doit être dans une logique de développement endogène de l’archipel, permettant une amélioration du niveau de vie de tous.
Les signataires
CAAC (Collectif des Associations et Amis des Comores), 06-99-93-10-20, www.sos-comores.org
SURVIE : contact@survie.org, 01-44-61-03-25, http://www.survie.org
MRAP : accueil@mrap.fr, 01-53-38-99-99, http://www.mrap.fr.
1 commentaire:
Amis du CAAC,
ne vous étonnez pas de ce qui se passe aux comores avec Mayotte.
C'est tout simplement, la loi de la Jungle. La France, soit disant pays démocratique s'acharne de réduire à néant un tout petit pays commes les comores, parce qu'ils ont osé déclaré aux Nations Unies en 1975, leur Indépendance, suite à un référendum organisé en Décembre 1974, qui a donné OUI à 96% de suffrage. La France est prête à salir son image dans le monde, putôt que de voir la réalité. Mais il y a un dicton comorien qui dit "qu'il est beaucoup plus facile de reveiller quelqu'un qui dort profondement, que quelqu'un qui est éveillé, et a les yeux fermé".
Ce qui se passe dans les eaux comoriennes de Mayotte, La France est entièrement responsable, qu'elle le veuille ou non.
La France ne peut pas se contenter de dire aux autres de faire ce qu'elle dit, mais pas ce qu'elle fait.
Ce n'est pas un discours digne d'un grand pays comme la France, qui se veut le "pays du droit de l'homme."
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