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Source : Midi Libre, 16/6/2011
survielero
Blog régional de l'association Survie (Aude, Gard, Hérault,Lozère,Pyrénées-orientales)
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Dominique NTAWUKURIRYAYO sera jugé en appel à l'automne prochain. Condamné à 25 ans de prison en première instance, ce monsieur espère voir sa peine remise en cause. Il doit savoir qu'il peut aussi être condamné à une peine plus importante. A notre connaissance, aucune des parties civiles rwandaises qui avaient déposé plainte en France aux côtés du CPCR (plus de trente), n'a été entendue comme témoins alors que nous en avions fait la demande au procureur du TPIR. Cela est fort préjudidiable car, parmi ces témoins de l'accusation, il y avait une religieuse qui avait eu le courage de se porter partie civile. Or, au Rwanda, la position des Eglises ou des congrégations est plutôt d'empêcher leurs membres de témoigner. L'Eglise de Carcassonne ne s'est jamais désolidarisée de monsieur Ntawukuriryayo, ni avant, ni après son arrrestation. Nous devons en déduire qu'elle le soutient. Espérons que la justice internationale ne se laisse pas leurrer par toutes ces personnes qui, voulant se refaire une virginité, ont refait leur vie en France, clamant haut et fort leur innocence. Croyons à cette innocence tant qu'ils ne sont pas jugés, mais acceptons aussi de reconnaître leur culpabilité si la justice va dans cette voie. Or, dans notre pays, trop de gens se laissent berner. Quand on les écoute plaider non coupables, on se demande de quoi sont morts nos parents, nos frères , nos amis...
Alain Gauthier, président du CPCR
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