AFRICOM GO HOME, Bases étrangères hors d'Afrique (télécharger ou regarder) est un film dans le
cadre du cinquantenaire des «indépendances» africaines, (OUA 1963
-2013). C'est un document de contre propagande et de sensibilisation,
aux fins non commerciales, et d'usage d'archive et de consultation.
Ce
document vidéo est une interprétation personnelle de l'enjeu
géopolitique africain et mondial. Il n'engage que moi et nullement la
responsabilité du GRILA et de ses membres. Le film s'adresse aux
dirigeants africains, aux panafricains, aux internationalistes et à la
jeunesse africaine préoccupés de la condition de l'Afrique dans le
système monde. Il compare la vision des pères progressistes du
panafricanisme à celle des tenants de la domination et leurs alliés
locaux.
L'objectif de ce document est une contribution
subjective au suivi de la déclaration AFRICOM go home, signée par une
cinquantaine de personnalités et d 'organisations africaines et
allemandes. Ce document audiovisuel est articulé sur des images du WEB
dont les auteurs ne portent aucune responsabilité dans le traitement du
film.
Le film est bâti sur les enjeux fondamentaux suivants :
Le suivi de la déclaration Africom Go home et le bien-fondé de cette déclaration
L'histoire et l'évolution de la présence militaire impérialiste et néo coloniale en Afrique sur les 50 ans
L'avènement
de l'AFRICOM, son décryptage et celui des rivalités et visées
impérialistes sur le continent, mais aussi leur surveillance réciproque
et leurs contradictions dans la lutte contre le terrorisme. La
dénonciation de son extension rampante dans le continent et sa position
en Allemagne.
Les contradictions des africains et leurs organisations
à se défendre contre les conflits liés au pillage des ressources et
l'accès au territoire
La nécessité de la résistance panafricaine et internationaliste et la repolitisation démocratique de notre jeunesse
Le
film suit la visite du président Obama en Allemagne et en Afrique,
traque les positions de divers présidents européens américains africains
et chefs militaires de l'AFRICOM comme ceux et celles qui s'opposent à
elle. Il fait le bilan de la politique sécuritaire du continent et
s'attarde sur l'influence des néo-conservateurs américains et la
poursuite actuelle de certaines de leurs politiques, y compris à travers
des puissances régionales. Il explicite les agissements de
l'impérialisme et du néocolonialisme, et les processus de cooptation de
nos élites, de nos dispositifs militaires comme de nos sociétés civiles.
La responsabilité de nos élites est engagée autant que celle de leurs
commanditaires. Recension de toutes les bases existantes qui ceinturent
ou infiltrent le continent africain, la position de l'OTAN, la
vulnérabilité et la mise en tutelle de l'union africaine, et la montée
des convoitises surgissant de la présence de pays émergents comme les
BRICS. Il creuse l'hypothèse de l'enjeu de la rétrocession de l'or de
l'Allemagne détenu aux États-Unis, en France et en Angleterre, et la
prééminence de la Chine dans l'enjeu monétaire comme un des éléments
d'explication du fait accompli de l'établissement de la base militaire
en Allemagne, mais aussi une des causes de la crise au Mali. Le film
divulgue au monde l'existence de la base de l'AFRICOM en Allemagne. Il
apporte surtout un éclairage sur les efforts courageux de citoyens et de
parlementaires du parti Die Linke, rend hommage à la plainte en justice
qu'ils ont déposée contre les frappes par drones et assassinats ciblés
de l'AFRICOM.
Au delà de l'enjeu sécuritaire, le film montre comment
la crise du capitalisme, et le sous-développement sont un terreau
fertile pour le culturalisme, l'intégrisme, le populisme et le
terrorisme qui deviennent alors autant de leviers capables de diviser le
continent et freiner sa souveraineté.
Les formules censées assurer
la sécurité africaine sont concoctées par l'AFRICOM et l'OTAN. Le film
est un plaidoyer pour un développement autocentré plus équilibré,la
redécouverte de la marge progressiste de l'État et l'accélération de
l'intégration panafricaine dans une perspective internationaliste et
pour un monde polycentrique défendant le «bien » commun de l'humanité.
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