Sortir du nucléaire a effectué une opération de tracatge au rond-point de la Campane, samedi matin.
(© D.R)
Les bassins B1 et B2 de l'usine Areva Comurhex à Narbonne doivent être
recouverts en raison de la présence de produits radioactifs dans les
boues qu'ils contiennent.
“Ecrin” comme Entreposage confiné des résidus issus de la conversion.
Telle est l’appellation de la future installation devant recouvrir les
bassins B1 et B2 de Comurhex. “Ecrin” qui deviendra alors une
installation nucléaire de base en raison des déchets radioactifs
contenus dans les boues des fameux bassins de l’usine Areva de Malvési à
Narbonne.
Dans cette perspective, la préfecture a ouvert une enquête publique le
21 novembre et celle-ci se prolonge jusqu’au 30 décembre. Si le
collectif Sortir du nucléaire Aude se félicite de cette avancée, ses
membres réclament "des expertises indépendantes pour mesurer le plutonium et les autres produits radioactifs du site".
Mais, par-dessus tout, c’est "le classement de l’intégralité du site de la Comurhex comme installation nucléaire de base" que
souhaite Sortir du nucléaire. C’est pour faire passer ce message auprès
de la population que le collectif a distribué des tracts, samedi matin
au rond-point de la Campane. Une opération qui sera renouvelée, ce
dimanche matin, devant les Halles de Narbonne.
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Pour en savoir plus, lire L’Aude = Département poubelle? Les candidats ne peuvent plus faire l’impasse d’un débat!
MALVESI, c’est le
dernier projet en date lancé par AREVA qui en est déjà au stade de
l’enquête publique afin de créer des bassins de stockages de 21 000 m3
de déchets nucléaires dans l’attente que les techniques futures sachent
quoi en faire…
Depuis les années 60, l’usine atomique
de Malvési, officiellement simple « installation classée pour la
protection de l’environnement » (ICPE) raffine discrètement l’uranium ;
jusqu’en 1983, des déchets nucléaires y ont aussi été traités.
Aujourd’hui la préfecture vient d’ouvrir une enquête publique pour
régulariser cette situation, à la demande de l’Autorité de Sûreté
Nucléaire (ASN).Le projet pérennisé ECRIN de Malvési, c’est donc 400 000
mètres cubes de boues nitratées radioactives, soit 160 piscines
olympiques de déchets nucléaires.
Des déchets provenant de l’utilisation de l’uranium en provenance d’Australie, du Niger, du Canada et du Kazakhstan.
Photo du site de Malvési
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