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Blog régional de l'association Survie (Aude, Gard, Hérault,Lozère,Pyrénées-orientales)

dimanche 1 décembre 2013

Narbonne : pour Sortir du nucléaire, "Ecrin à la Comurhex, ça craint..."

Midi Libre, 30/11/2013
Sortir du nucléaire a effectué une opération de tracatge au rond-point de la Campane, samedi matin.
Sortir du nucléaire a effectué une opération de tracatge au rond-point de la Campane, samedi matin. (© D.R) 
Les bassins B1 et B2 de l'usine Areva Comurhex à Narbonne doivent être recouverts en raison de la présence de produits radioactifs dans les boues qu'ils contiennent.
“Ecrin” comme Entreposage confiné des résidus issus de la conversion. Telle est l’appellation de la future installation devant recouvrir les bassins B1 et B2 de Comurhex. “Ecrin” qui deviendra alors une installation nucléaire de base en raison des déchets radioactifs contenus dans les boues des fameux bassins de l’usine Areva de Malvési à Narbonne.
Dans cette perspective, la préfecture a ouvert une enquête publique le 21 novembre et celle-ci se prolonge jusqu’au 30 décembre. Si le collectif Sortir du nucléaire Aude se félicite de cette avancée, ses membres réclament "des expertises indépendantes pour mesurer le plutonium et les autres produits radioactifs du site".
Mais, par-dessus tout, c’est "le classement de l’intégralité du site de la Comurhex comme installation nucléaire de base" que souhaite Sortir du nucléaire. C’est pour faire passer ce message auprès de la population que le collectif a distribué des tracts, samedi matin au rond-point de la Campane. Une opération qui sera renouvelée, ce dimanche matin, devant les Halles de Narbonne.

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Pour en savoir plus, lire L’Aude = Département poubelle? Les candidats ne peuvent plus faire l’impasse d’un débat!
MALVESI, c’est le dernier projet en date lancé par AREVA qui en est déjà au stade de l’enquête publique afin de créer des bassins de stockages de 21 000 m3 de déchets nucléaires dans l’attente que les techniques futures sachent quoi en faire…
Depuis les années 60, l’usine atomique de Malvési, officiellement simple « installation classée pour la protection de l’environnement » (ICPE) raffine discrètement l’uranium ; jusqu’en 1983, des déchets nucléaires y ont aussi été traités. Aujourd’hui la préfecture vient d’ouvrir une enquête publique pour régulariser cette situation, à la demande de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN).Le projet pérennisé ECRIN de Malvési, c’est donc 400 000 mètres cubes de boues nitratées radioactives, soit 160 piscines olympiques de déchets nucléaires.
ecrin

Des déchets provenant de l’utilisation de l’uranium en provenance d’Australie, du Niger, du Canada et du Kazakhstan.
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Photo du site de Malvezi
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